Urbanisme : Cessons de rapetasser !
Jusqu’au 8 octobre 2009, la municipalité socialiste de Fontenay-aux-Roses procède à une enquête d’utilité publique sur une modification du POS, pour en particulier sortir du bourbier l’ensemble immobilier de la rue Boris Vildé, dont le permis de construire a été annulé par la justice.
Sans entrer dans le fond de ces modifications, il est légitime de s’interroger sur la méthode de travail. En effet, depuis le vote du POS (en 1997), la ville a procédé à cinq ajustements : 2003, 2006, 2007, 2008 et 2009.
Modifications en catimini.
Le travail se fait discrètement, par petites touches localisées qui ne concernent directement qu’une fraction de la population à la fois, un coin après l’autre, pour finalement couvrir toute la ville.
La majorité craindrait-elle de mettre sur la place publique une fois pour toutes sa vision de la ville à 15 ans ?
Interrogation sur la logique d’ensemble.
Chaque modification ajoutant une pièce supplémentaire, de couleur et de forme différente au tissu urbain, il est difficile de discerner la logique sur laquelle s’appuie la politique d’urbanisme.
En existe-t-il au moins une?
Tout cela bien sûr, sans transparence.
Pour la modification en cours, les Fontenaisiens auraient pu espérer une large diffusion de l’information :
- une communication préalable en Conseil Municipal,
- une présentation détaillée dans le Bulletin Municipal,
- une publication officielle en dehors de la période estivale.
Nous pensons qu’il est temps d’ouvrir un débat serein dans notre commune sur l’opportunité d’élaborer un PLU.
C’est-à-dire mettre en place un outil de gestion dynamique, et garantir une harmonie intra-communale et une réelle cohérence intercommunale.