Du mauvais management … à la mauvaise gouvernance.
Le MODEM a souvent dénoncé dans ses tracts, la mauvaise gouvernance de M. Buchet. Les débats du procès, indépendamment de son objet et de sa conclusion, ont permis d’en comprendre finement les mécanismes.
Ces mécanismes, classiques, amplifiés par l’usure de 17 années de pouvoir sont :
a) Une direction solitaire à tendance autocratique, bien loin de l’image de maire souriant et bienveillant que ne cesse de dépeindre l’hagiographie du magazine municipal. A ce propos, les débats du procès ont révélé l’obsession de M. Buchet de soigner l’image qu’il donne de lui et de sa politique, quitte à mettre une pression excessive sur les équipes qui élaborent le bulletin municipal.
b) Une absence de dialogue, en particulier avec les syndicats qu’il refusait de recevoir. Vous avez dit mairie de gauche ?
c) Un management « tyrannique », par la pression et le stress, digne des pires groupes privés, annihilant l’esprit critique et d’initiative.
Ceci conduit inéluctablement à des phénomène de cour avec les résultats suivants :
a) Les décisions sont prises dans un cercle toujours plus restreint de courtisans. Les décisions ne sont dévoilées que lorsqu’elles sont complètement bouclées.
b) Les projets sont de plus en plus mal ficelés car n’ayant pas pu être améliorés par le biais du débat, de la critique et de l’objection.
c) Ces projets mal ficelés, doivent être administrés de manière de plus en plus autoritaire sous peine de sombrer, amorçant ainsi un cercle vicieux fatal pour l’intérêt général.
A Fontenay-aux-Roses, le cercle vicieux est clairement engagé : aucun des derniers projets n’a fait l’objet de débat soit public soit même en conseil municipal. Une adjointe a été disgraciée sans explication. Les aménagements du château La Boissière et de la place du Général de Gaulle sont décidés à quelques-uns, sans qu’aucune cohérence d’ensemble ne se dégage. L’opacité de l’information devient la règle.
Tous ces comportements aboutissent à marginaliser le Conseil Municipal qui ne délibère jamais sur les principes et l’opportunité des projets, mais uniquement sur leurs modalités (demandes de subventions ou garanties d’emprunts). Ceci fut démontré de manière caricaturale pour le marché.
En somme, le Conseil Municipal approuve les projets indirectement.
Il est temps que cette méthode de travail prenne fin !